Les premières notes retrouvées dans les archives de la Mairie et concernant le projet de rénovation de notre église romane datant du XI e et XII e siècles, remontent à l’année 1982. Mme Josette Jourda est alors maire de notre commune (1977-2001) et donnera beaucoup de son énergie pour mener le projet à son terme. Il faut attendre pourtant le 5 octobre 1993 et la réunion d’appel d’offre de la première tranche des travaux de rénovation de notre ‘’chapelle » pour prendre conscience que le projet démarre vraiment. De cette date-là, aux années 99-2000, beaucoup de réunions et de dossiers seront nécessaires pour que l’église St Pierre, en trois actes, première tranche, deuxième tranche et travaux complémentaires, arrive à faire peau neuve.

Dans ce projet, notre commune sera aidée par les subventions du Conseil Général, du Conseil Régional et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC). Sans ces trois organismes, il est clair que ce beau projet de rénovation n’aurait jamais vu le jour.

Le 29 juin 2001, jour de la St Pierre, le village entier se retrouve en ses murs pour fêter son inauguration. Après la messe célébrée en duo, dans la petite salle par l’abbé Duval, curé de notre paroisse depuis 1952 et le Père Joseph Hernandez, après les incontournables discours de notre nouveau premier magistrat, Huillet Sidney et bien sûr, de l’abbé Duval, les villageois se retrouvent à l’heure de l’apéro, sous les remparts de notre petite église pour apprécier à la fois, les vins de notre cave et les plats préparés par toutes les personnes présentes mais surtout, pour partager un bon moment de fraternité.

A ce jour, nous y fêtons régulièrement les fêtes de Noël et Pâques avec goûter et contes à la clé.

En résumé, nous dirons : vraiment, du beau travail accompli !

Situation exacte:

  • A la sortie ouest du village, direction rasiguères, à gauche

Epoque:

  • XVII-XVIII eme siecle

Destination actuelle:

  • inutilisé

Description:

puits protégé par une tour de 3 m de diamètre à la base sur 5m de hauteur environ.

Appareillage:

pierres et galets liés au mortier. La tour se termine par un toit pyramidal de la même venue, une petite porte, aujourd’hui cloturée,perméttait l’accé au puits

Direction des Archives Départementales

Recherche du lieu de Planèzes

Ledit jour, premier octobre et an, estans audit lieu de Planèzes acistés dudi Jeans Bers (?) bailli et Domeng Armengaud, nous sommes transportés au vila(ge) pour faire la par– //

de l’Auriol, le Pla Bas C- conil, le camp delz Olliens [Ollieus], le Pech de Roquecorbe, la Tourisse , la Jasse de las Baques et aultres endroitz et avons trouvé jugé en contenance à la quantité de mil trente sept cesterées terre, scavoir de bonne trois cesterées, de moyenne quarante huit cesterées, de foible deux cens trente sept cesterées, de herm sept cens quarante-neuf cesterées, jugé les deux cens cinquante foible et les deux cens inutille.

Dans laquelle quantité de terre sus mentionnée ne sont comprises les pièces suivans pour estre bien noble et non rural (?) : premièrement un vieux chasteau ruiné, une petite maison où le vicaire habite estant faite dans les // ruines dudit chasteau –

a las Jasses contenant deux cesterées terre, deux ferrati de mesme contenance, tout ce dessus appar|tenant] au seigneur dudit Planèzes, le sieur du Vivier y a aussy un fief noble concistant en deux olivetes, deux petites vignes et champs joignantz le vilage, que le tout peut contenir quatre ou cinq cesterées terre.

  • Terre bonne III cesterées |trois]
  • Terre moyenne XLVIII cesterées [48]
  • Terre foible IIc XXXVII cesterées [237]
  • Terre herme VIIc XLIX cesterées [749]

Gracieusement transcrit par Mme la Directrice des Archives Départementales de PERPIGNAN

EXTRAIT DU BULLETIN DE LA SOCIETE AGRICOLE ET SCIENTIFIQUE DES PYRENEES ORIENTALES DE 1935

Jean de Voysins, seigneur d’Arques (Aude) avait épousé une fille de François Belcastel, ancien seigneur de La Tour de France, appelée Isabeau. Il dressa, en 1480, un dénombrement de ses divers domaines féodaux. On rencontre dans ce document la nomenclature de ses fiefs. La localité de PLANEZES est mentionnée dans le nombre des propriétés de ce seigneur au même titre que celle de La Tour de France.

« Sia so lo denombrement de las terras et senhorias que jo Joan de Vesis segnor d’Arquas tinc del rey nostre sobiran segnor. 

La Tour de Fenouillèdes totalimen destruhida gastada pilhada et las personas murtridas per los enemics aragonesos ont a un castel romput moyena et bassa juridictio.

  • Item censos dargen VC
  • Item censos de galinas XX
  • Item agriers de vi XX saumadas
  • Item agriers de blat tant soquiol,
  • froment, comme autros blats V saumadas
  • Item lo moli del blat rabatudes
  • réparations et autros despens XXC
  • item lo moli del oly rebatudes
  • réparations et autros despens VIII l.
  • Item journals que valen IC,
  • Item herbatges quant y a bestial IC,
  • Item foriscapis VI l.

Per so que los enemichs d’Arago n’an menat tot lo bestial et las gens non pot hom levar de la renda.

Planesas am juridiction moyena et bassa hont a un castel.

  • Item d’agriers de vi
  • Item censos de galinas X saumades
  • Item agriers de blat XV
  • Item de queste de pasquié V saumadas
  • Item journal et autros censos menuts I l
  • I f.

Loqual loc es estat destruit et afogar per los aragonesos et los habitants y son morts et sen son anats totalment que lo dit loc dimora inhabitable et no se potres levar de las rendas.

Loqual denombrement baile jo sobredit Johan de Vesis, segnor d’Arquas a vos mossur lo commissari am protestation de metre et ajutar si res avai laisst de mettre per obli o autrament et de tolre si cans y avia mesa que no li digues metre si necessaria era et am los autros protestations necessarias et en tals cas acostumadas de mettre et de fayre ». (Archives municipales de La Tour de France).

Un cahier de reconnaissance contient celles que Jean de Voysins avait faites au roi Louis XI en 1480. Le parchemin fut transcrit à Carcassonne, à cette date. Il s’exprime ainsi :

« Sapiau tots que los présents veiran que ieu Jean de Vesis segnor d’Arquas adnove et reconissi a tenir del rei nostre sire in fe et homatge… Arquas, Puyvert, Montfort, Villefort. »

Le dénombrement des terres et seigneuries de François de Montesquieu fut effectué à Carcassonne, le 17 mai 1639. Il établissait de la sorte le relevé de ses domaines seigneuriaux :

  • 1° Les Châteaux et seigneuries des lieux de La Tour , Planèzes, Saint-Martin, avec toute justice haute, moyenne et basse, mère et mixte empire. La terre de ces seigneuries lui apporte environ 10 sestiers de blé, tout frais déduits ;
  • 2° La tasque de ces seigneuries lui revient à peine de 20 sestiers de blé, frais déduits ;
  • 3° La tasque du vin, frais déduits, environ 20 charges de vin ;
  • 4° Pour l’huile, la tasque lui revient environ à 1 charge huile ;
  • 5° Le courtage, mesurage et permission de débiter les chairs lui rapportent environ 25 livres ;
  • 6° Il a encore une vigne de 10 journée à fossoyer, qui porte environ 4 charges de vin ;
  • 7° Il a encore deux moulins à eau, l’un pour faire la farine, l’autre pour l’huile dans un même enclos, encore un moulin drapier. Il est vrai que le moulin drapier est vieux, les autres sont en bon état.

« Mais, notait avec amertume le seigneur, depuis quelques temps, les habitants dudit lieu de La Tour , en hayne du procès qu’ils ont pendant contre moy, de leur autorité privée ont fait construire deux moulins à farine et à huile, dans un arrière-fief qui relève de moy et qui est au sieur archevêque de Narbonne, tellement que depuis mes moulins demeurent en chôme et ne me rapportent aucune rente, au contraire ; il faut y employer beaucoup de réparations. »

  • 8° Pour les droits de censives, de lods, de rentes, il y a aussi procès entre François de Montesquieu et les habitants de La Tour de France. Sur ce fondement, les habitants prennent prétexte de ne payer que fort peu, environ 10 livres par an ;
  • 9° Le seigneur démontre qu’il a été déchargé du ban et arrière ban soit à raison de son âge ou des services rendus au roy et à ses prédécesseurs et encore parce que les terres de La Tour , Planèzes, Saint-Martin sont limitrophes du royaume d’Espagne, ainsi qu’il est notoire, tellement qu’en raison des guerres entre Sa Majesté et le roi d’Espagne, il est obligé pour la conservation de ces places de tenir garnison de plusieurs soldats à l’entretien desquels les revenus de la dite place sont insuffisants :

« En 1636, les ennemis de l’Estat commencèrent de faire des courses sur les frontières, et même un régiment espagnol estoit logé à Estagel, qui est proche de La Tour , et comme le lieur de La Tour est un lieu sans aucune forteresse, partie des familles s’en allèrent. En l’année 1637, levèrent le siège de Leucate, le dit lieu de La Tour déserta entièrement et demeura inhabitable pendant deux années de suite, à cause des courses que les ennemis faisaient, et mesme que feu Monseigneur le prince de Condé avait fait une ordonnance qui défendait de ne tenir aucune sorte de bestail à trois lieues de la frontière dans le terroir du dit La Tour. Il ne se trabaillait rien. En l’année 1639, l’armée du Roy campe durant onze jours au dit La Tour , ce qui ruina tout à fait le dit lieu et en l’année 1640, le lieu acheva de se perdre entièrement par le pillage et le brûlement de tous le lieu, à la réserve de l’église qui fut sauvegardée par l’armée espagnole, ce qui fut cause que le dit lieu demeure quasi désert pendant quelques années. »

François de Montesquieu mourut en l’année 1639, son fils, Annet de Montesquieu recueillit sa succession.

EXTRAIT DU LIVRE

« LES CELLERES ET LA NAISSANCE DU VILLAGE EN ROUSSILLON »

(M. AYMAT CATAFAU)

Planèzes

Fenouillèdes

Planèzes ne fait pas partie du diocèse d’Elne, on excusera cette incursion en pays d’Oc, motivée par la présence du terme cellera dans la documentation réunie sur ce village 1.

La villa Planasiis n’est mentionnée pour la première fois qu’en 1260, l’ancienne église Saint-Pierre, située à l’écart du pôle villageois actuel, groupé autour d’un piton rocheux où s’élevait le château, daterait des XI è- XII è siècles. Une parcelle ovale non bâtie l’entoure, c’est l’ancien cimetière.

En 1365, le village compte vingt feux mais il n’y en avait plus qu’un à la fin du XIV è siècle 2.

Regroupement villageois et cellera :

Un intéressant document daté de 1363 évoque une cellera en des termes très surprenants et pose d’importantes questions. Il s’agit du contrat de cession en acapte de trois terrains à bâtir à trois hommes différents, par le seigneur de Planèzes, Bernard Guillem du Vivier (seigneurie importante du Fenouillède)3. En effet, à trois reprises, le seigneur accorde un patuum en des termes identiques : le preneur devra y bâtir une ou des maisons, et ce terrain est situé « intus cellariam seu fortalicium que debet fieri in dicto loco ».

Il y a là sans aucun doute l’indication d’une volonté de construire un « fort » appelé « cellera » , loti de manière organisée par le seigneur du lieu. De plus, l’un de ces terrains, confrontant cum castro dicti loci, il semble clair que le centre de ce regroupement de maisons est le siège du pouvoir châtelain4.

Un pôle villageois a pu exister autour de l’église. Par suite de la concurrence exercée par le château du seigneur ou des ravages causés par des incursions militaires, ce village ecclésial a disparu, ou est mourant ; le châtelain cherche alors à peupler un nouveau village au pied de son château.

Le nom de cellera vient-il du fait qu’il organise dans cet enclos sous-castral le regroupement des celliers et des provisions ? Est-il un souvenir d’une première « vraie » cellera formée jadis autour de l’église ? Ou plus simplement, le terme a-t-il pris un sens générique de « fort villageois » ? Ceci ne manquerait pas d’être important comme indice de la diffusion du phénomène et du mot de «   cellera » , même avec un sens galvaudé.

Plan et vestiges architecturaux :

Le château devait se trouver à l’emplacement actuel du château d’eau, sur le rocher qui surplombe le village. A quelques centaines de mètres au nord-est, l’église est encore entourée de son cimetière. Au nord de l’église, une petite éminence est surmontée de rochers qui portent la trace d’aménagements pouvant avoir servis à fixer des poutres, poteaux ou fondations de constructions en bois (une fortification ?).

Synthèse :

Le cas de Planèzes montre en formation une cellera atypique, de création tardive et d’initiative seigneuriale, au pied du château. Cette création peut en outre faire suite à l’abandon d’un site d’habitat plus ancien groupé autour de l’église. Le phénomène de réorganisation de l’habitat à la fin du moyen-âge a pris des formes différentes, autour du château ou sous la forme de « forts »5. Il n’est pas indifférent qu’en bordure du pays catalan, où le phénomène de la cellera a marqué durablement les formes villageoises, le nom choisi comme équivalent de fortalicium soit celui de cellera . Une cellera dénaturée, qui désigne une toute autre réalité. Cet usage révèle son omniprésence dans les structures villageoises et dans les esprits.

•  C’est bien entendu d’abord à mon ami Dominique Baudreu que s’adressent ses excuses. Lui qui étudie les village du Fenouillèdes, et que j’ai informé de mes rares empiètements sur ses terres, comme il m’a tenu au courant de ses travaux, qui m’ont bien souvent servi de référence et d’exemple.

•  G.G.C.C.,vol. 14, p.476-477.

•  B. Alart, C.M., t.XV, p.64-66, notule de Gaucelme Ferreol, notaire d’Ille, année 1363.

•  Si c’étaient des celliers qui devaient être construits, on pourrait penser à une « cellera » du type du castillo diposito dont parlait Settia, colloque de Rome, 1980. Il semble qu’il s’agisse ici d’une opération de refondation du village autour du château.

•  On pense aux « forts du Toulousain » et à leur structuration en « loges », nés dans la deuxième moitié du XIVe siècle, et étudiés par Anne Briançon, thèse en cours à l’Université de Toulouse-Le Mirail.

Planèzes et ses environs

Sur la rive gauche de l’Agly, le village de Planèzes est construit au pied de la butte qui portait le château, à l’emplacement du réservoir actuel. A environ 300 mètres au nord-est du château s’élève l’ancienne église entourée de son cimetière. A la même distance de l’église, à peu près, vers le nord, un piton rocheux porte les vestiges d’aménagements pouvant correspondre à la fixation de constructions en bois (tours ?).

Plan cadastral de Planèzes : le village au pied du château et l’église à l’extérieur

Situation exacte:

  • Dans le village, prés de la cave coopérative

Dates construction et principaux remaniements:

  • Guerre 1914-1918 / Guerre 1939-1945

Historique:

  • Monument en ciment armé construit aprés la guerre de 1914/1918. une plaque de marbre porte l’ inscription suivante:
  • PLANEZES A SES ENFANTS MORTS POUR LA PATRIE ( nom des morts)
  • une deuxième plaque porte les noms des morts de la guerre 39/45

Situation exacte:

  • Sur la route Planèzes / Rasigueres, chemin avant le cimetière à gauche, ruines prés de la rivière.

Epoque:

  • début XIX eme siècle

Destination actuelle:

  • edifice en ruines, meules et pressoir presque detruits.

Description:

  • edifice de plan rectangulaire (8x30x12 m env.), divisé en trois partie: emplacement des meules, du pressoir et de la récolte.

Restent encore en place:

  • 3 meules circulaires d’un diamètre de 1.50 m et de 13 cm d’épaisseur, sur un bâti de maçonnerie, avec cerclage en fer. Au centre de chaque meule un trou circulaire de 30 cm de diamètre servait à engager l’axe d’entrainement ou d’écoulement lors de l’écrasement des olives. La cavité que l’on aperçoit sous chaque meule est soit un réservoir, soit l’emplacement de la turbine d’entrainement.
  • Dans un autre corps de bâtiment est le pressoir.

Fait rarissime dont peu de personnes, si elles revenaient, pourraient se vanter mais qui colle parfaitement à la peau d’un personnage à part.
D’être d’évidence le dernier maillon de la lignée Loubet de Sceaury ne l’empêchait pas à sa façon d’aimer les enfants. Sa rue, étirée toute en longueur telle une baguette de pain, coincée entre sa maison de maître et son jardin, fermés tous deux à double tour, représentait pour les gamins le terrain de jeux idéal. Lassé d’être dérangé toutes les 3 minutes à chaque ballon perdu, il se résignait de bon cœur en chaque occasion, à confier les clés de son domaine aux footballeurs en herbe, qui ne manquaient jamais de les lui ramener poliment, une fois fini de s’amuser.
Dans sa maison immense comme un château où le plus dur était, une fois franchi le seuil, de s’y repérer, les vendangeurs, les soirs de paie, se frottaient 20 fois les souliers sur le paillasson avant d’entrer pendant que Monsieur Paul comptait et recomptait 100 fois leur dû au cas où 5 centimes (des francs à l’époque) se seraient égarés ou rajoutés.
Il croquait l’ail de bon cœur avec au moins autant de plaisir que les enfants chipant les bigarreaux d’Alexandrine, à la différence qu’en vieil avocat qu’il avait été et vieux solitaire qu’il était devenu, il adorait discuter avec les villageois à charge pour eux de se placer discrètement dans le bon sens du vent.
Personnage hors norme, capable de batailler une heure durant sur une paie pour 4 sous et qui, le moment venu, confiera la destinée de ses chères vignes à l’organisme SAFER, pour une redistribution honnête aux viticulteurs du terroir, tournant ainsi du même coup résolument le dos aux ‘’sirènes étrangères’’ beaucoup plus lucratives.
Et comment apprécier à sa juste valeur ce don des dons fait à notre Commune, comprenant entre autres, maison de maître, cave particulière, maisons jumelées sur la place (démolies et rebâties depuis en une Mairie flambant neuve) et surtout, par-dessus tout et Ô combien inespéré pour toutes celles et ceux qui ont été un jour enfants au village, son immense jardin aux portes dorénavant toujours ouvertes.
Les sous sols de sa maison se sont transformés en deux belles salles : l’une abritera dans un futur proche toute une ribambelle de fûts où mijoteront à vie des vieux VDN, l’autre étant prévue pour les déguster. Quant à sa Cave ancestrale datant de 1919 qui, des décennies durant, parfuma tout le quartier d’arômes Carignan-Grenache-Macabeo, ses cuves se sont envolées à l’image de moineaux apeurés, dès le début des travaux de démolition (octobre 2007), sous les coups répétés de la pelle mécanique pour laisser place petit à petit et au fil des mois, à une superbe réalisation dont il serait sûrement fier.
Sous l’œil talentueux et vigilant de notre architecte attitrée Sophie (gîtes, Mairie), durant 18 mois, tous les corps de métier, de la démolition de la 1ère tuile à la dernière couche de peinture, se sont relayés pour mener à bien cette tâche commune.
La palme du mérite revient incontestablement à notre Alex, formidable trait d’union entre tous les artisans, omniprésent pour aider, conseiller, dépanner les uns et les autres, sans parler de son téléphone, véritable standard tous les mercredis après-midi, lors des réunions de chantier, permettant ainsi aux chefs d’entreprise ne pouvant honorer leurs rendez-vous de joindre Sophie pour s’excuser et se tenir au courant de la marche à suivre.
Ses derniers d’ailleurs, conviés en Mairie le 8 avril 2009, pour signer les dossiers de fin de travaux, se fendront tous d’une parole gentille pour Alex, grand absent pour cause d’hospitalisation.
Le vendredi précédent (3 avril 2009), la Municipalité recevait le Président du Conseil Général, Monsieur Bourquin Christian, venu apporter sa pierre à l’édifice sous forme d’une manne financière si indispensable à la réalisation de ce type de projet.
En ce 5 juin 2009, où bon nombre de ‘’grosses cylindrées’’ politiques du département s’inscrivaient aux abonnés absents pour cause de quêtes  européennes sous d’autres cieux, Monsieur Guy Ilary, Conseiller Général du Canton, coupait, comme le veut la coutume, le ruban tricolore, inaugurant ainsi, en présence de pratiquement tout le village, la ‘’Maison de Paul’’.
Les invités, entre toasts et vins de terroir, prenaient grand plaisir à découvrir les lieux avec, en ‘’musique de fond’’, la fanfare de Cases de Pène, les Pépères band.
Aujourd’hui, les travaux terminés, la poussière retombée, la rue regoudronnée, la fanfare envolée et le calme revenu, sachez bien, Paul, que ‘’pitchounettes et pitchounets’’ Planézols (toutes générations confondues), celles et ceux qui ne le sont plus, le sont encore ou le deviendront, vous sont éternellement reconnaissants de leur avoir confié, avant de vous en aller, votre merveilleux jardin aux mille souvenirs.
Quoi qu’il arrive,
aucune tramontane jamais,
aussi forte soit-elle,
ne soufflera le parfum subtil
de l’ail flottant
‘’rue Loubet de Sceaury’’.

27 ET 29 JUIN, 29 AOUT 2007 : LE CONSEIL MUNICIPAL AU TRAVAIL

4 JUILLET 2007 : OUVERTURE DES PLIS POUR L’APPEL D’OFFRES

OCTOBRE 2007 – AVRIL 2009 : LES TRAVAUX

3 AVRIL 2009 : VISITE DU PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL MONSIEUR BOURQUIN CHRISTIAN

8 AVRIL 2009 : SIGNATURES DE FIN DE TRAVAUX

5 JUIN 2009 : L’INAUGURATION

LES ENTREPRISES ET LEURS ARTISANS

Alex Ferronnerie

Apave

Art et Nuance Peinture

Camar Démolition

Elec Fenouillèdes

Esteban Bois et Charpente

Gab 66 Joints

JE.LU.PI Étancheité

LA2P Plancher Placo

Lopez Carrelage

Maitre D’Oeuvre

Mio Plomberie

Ros Peinture

Serrurerie du Vallespir Charpente Metallique

époque:

  • Eglise du début du XIX° siècle.
  • Clocher tour du XX° siècle. (Moderne)

Description:

  • C’est un édifice de plan rectangulaire sans matériaux de réemploi apparents.
    Le clocher a été édifié en 1913, il contient une cloche placée dans une cage en fer.
    L’église conserve deux statues du début du XIX° siècle.

situation:

  • Centre du village

Historique:

  • Il s’agit d’un édifice contemporain.

Bénitier


Emplacement de l’objet:

  • A droite en entrant

Matiere:

  • Marbre rouge et blanc sculpté

Dimensions:

  • Hauteur: 33 cm
  • Diamètre: 45 cm

Epoque:

  • début du XIX siècle

Description:

  • Bénitier de forme arrondie à moitier encastré dans le mur : Un ressaut de 5 cm court le long du bord supèrieur.

La cloche

Enplacement de l’objet:

  • Cage en fer, à l’extérieur du clocher

Matiere:

  • Bronze

Croix processionnelle.

Enplacement de l’objet:

  • Sacristie

Matiere:

  • Bronze argenté

Dimensions:

  • Croix sans la hamp: hauteur 65 cm ;largeur 45 cm

Epoque:

  • Fin XVII , debut XVIII eme siècle

Thème iconographique :

  • A l’avers: Christ en croix
  • Au revers: Vierge à l’enfant

Description:

  • Croix sur virolle ornée de motifs végétaux; A l’estrémité ornements en forme de fleurs stylisées

Cuve baptismale

Emplacement de l’objet:

  • à gauche en entrant

Matiere:

  • pierre sculptée

Dimensions:

  • hauteur: 65 cm ; diametre: 90 cm

Epoque:

  • romane

Description:

  • forme arrondie sans décoration ni inscription, au fond un trou pour l’écoulement de l’eau

Vierge des douleurs

Emplacement de l’objet:

  • dans la nef à droite du choeur

Matiere:

  • bois sculpté, peint pour le visage et le mains. Tissus et dentelles pour les vêtements

Dimensions:

  • 1.30 m env.

Epoque:

  • fin du XVIII, debut du XIX eme siecle

Theme iconographique:

  • Vierge des sept douleurs

Description:

  • statue mannequin vêtue de tissu noir et de d’entelles La vierge porte une couronne à rayons et un coeur percé de sept glaives sur la poitrine. Elle porte le linceul du christ sur ses mains. Sur le socle, l’inscription: « MATER DOLOROSA »

Saint roch

Emplacement de l’objet:

  • à droite dans le choeur

Matière:

  • bois sculpté, peint.

Dimensions:

  • hauteur: 1 m env.

Epoque:

  • datée: 1854

Theme iconographique:

  • ST. Roch et son chien

Description:

  • le saint est revêtu de la cape de péllerin, orné de coquilles st.jaques, il porte une robe courte dévoilant la blessure de la cuisse droite. Il porte les cheveux longs et la barbe et tient sa main droite sur le coeur, le bras gauche allongé. Sa tête est tournée vers le ciel, à droite. Un chien, portant un pain dans la geule, est à ses pieds. Sur le socle l’ inscription: EX VOTO PAROCHIOE PLANESES TEMPORE PESTILENTIOE 1854